ECLIPSE PHASE, un jeu de Posthuman Studios

Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
ECLIPSE PHASE, un jeu de Posthuman Studios

Forum destiné à faciliter les échanges et l'accès aux infos pour nos tables de jeu de rôle

Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal

    La Nouvelle économie

    Nerazim Pal'xā
    Nerazim Pal'xā
    Admin


    Ping : 236
    Messages : 59
    Date d'inscription : 05/03/2016

    La Nouvelle économie Empty La Nouvelle économie

    Message par Nerazim Pal'xā Lun 14 Mar - 17:54

    LA NOUVELLE ÉCONOMIE


    Un peu moins de 40% de la transhumanité vit sous le principe de ce que les sociologues appellent la nouvelle économie.

    Dans le système extérieur, les systèmes alternatifs d’économie se font de plus en plus rares.

    Pour prendre en charge une population décentralisée, la nouvelle économie est beaucoup plus efficace que les systèmes anciens et transitoires.

    Ceci a conduit plus de la moitié des habitats et colonies à adopter le modèle de la nouvelle économie.

    Dans les sociétés fonctionnant avec la nouvelle économie, les individus peuvent produire et utiliser librement tout ce qu’ils souhaitent, dès lors qu’ils ont les instructions techniques, modèles exacts et matériaux bruts nécessaires. Les besoins des résidents en nourriture, habillement, soins médicaux, accès à l’information et autres besoins essentiels sont donc comblés avec aisance.

    Cependant, il existe toujours des objets de valeur qu’il n’est possible de s’offrir qu’à force de travail acharné.

    Si l’on parle souvent des sociétés de cette économie comme de sociétés d’abondance, il faut cependant noter que certaines formes de pénuries demeurent tout à fait réelles.

    Dans la plupart des habitats de la nouvelle économie, les biens communs sont accessibles sans frais à tous les résidents, ou du moins à tous les résidents répondant à certains critères qui revêtent généralement deux formes : la citoyenneté ou le travail public.

    Dans les habitats opulents et prestigieux, le libre accès aux biens communs est accordé à tous les résidents qui ont la citoyenneté officielle.

    Cette citoyenneté s’acquiert de différente manières, mais les plus communes sont : le fait de représenter un atout stratégique pour l’habitat par son expertise dans un domaine singulier ; avoir rendu un service de valeur exceptionnelle à l’habitat ; ou le fait de travailler pour l’habitat pendant un certain temps. Dès lors un individu s’élève au statut de citoyen, l’énergie, l’espace vital et les matériaux bruts dont il se sert quotidiennement lui deviennent d’accès libre.

    Dans beaucoup d’habitats collectivistes, on attend des résidents qu’ils mettent du leur en contribuant à des travaux publics continus au sein de leur habitat, ce qui représente un travail de quatre à huit heures par semaine. Selon la nature de la colonie, ces travaux peuvent être initiés par le gouvernement, par les consortiums collectifs qui supervisent la gestion des ressources, ou par un individu à la grande réputation contrôlant l’accès aux grandes réserves d’énergie et de matériaux bruts.

    À moins de disposer de compétences particulièrement précieuses, le travail demandé est souvent ennuyeux mais sans danger, comme s’assurer que l’habitat reste opérationnel ou exécuter des tâches d’entretien, des tâches plus faciles à effectuer pour des humains que pour des IA.

    À supposer qu’un individu ait obtenu la citoyenneté ou réalisé sa part de travail au service du bien-être collectif de sa station, il aura accès à des ressources d’énergie et de matériaux bruts qui lui permettront d’utiliser les cornes d’abondance pour fabriquer ce dont il a besoin.
    Généralement, l’accès aux cornes d’abondance est permis aux visiteurs, mais on attend de ceux qui restent sur place un long moment qu’ils participent au développement de l’habitat, s’ils ne tiennent pas à ce que leur réputation soit entachée.


    Valeurs et rareté dans les sociétés de la Nouvelle économie


    Si les taxes de citoyenneté de base couvrent les besoins essentiels des transhumains, et même certains produits de luxe, elles ont leurs limites.

    Les individus reçoivent quotidiennement leur quota de biens et d’énergie, lequel leur permet de vivre dans une abondance remarquable quand on la compare aux conditions de vie du XXe siècle.

    Avec le quota alloué, chaque habitant peut se doter d’une dizaine de tenues et de suffisamment de nourriture pour une demi-douzaine de personnes chaque jour. La création de repas élaborés, de mobilier et de tables capables d’accueillir une dizaine de personnes est à la portée de quiconque.
    Réaliser la même chose pour une fête de deux cents personnes dépasse toutefois les limites de ce qui est permis par l’allocation de base.

    Les individus qui souhaitent profiter de plus que ce qu’autorise leur allocation de base peuvent soit recourir à leur réputation pour obtenir un plus large accès aux ressources et énergies, soit mettre leurs ressources en commun avec d’autres pour accomplir leurs objectifs.

    Les ressources autorisées par l’allocation citoyenne de base ne permettent pas la conception de nombreux produits complexes, parmi lesquels on trouve, par exemple, la plupart des meilleurs morphes et les pièces d’équipement les plus sophistiquées ou spécialisées comme les augmentations avancées.

    L’allocation citoyenne limite également le nombre de voyages que les résidents peuvent facilement entreprendre.

    Dans la plupart des habitats de la nouvelle économie, les résidents ont leur propre combinaison spatiale de qualité et beaucoup peuvent se servir de leur réputation pour se créer une petite cosse de voyage équipée au minimum et se rendre dans un habitat proche.

    Cependant, même le vaisseau spatial le plus petit est bien trop gros et complexe à réaliser pour être accessible sur la seule base de l’allocation de citoyenneté, ou à partir de la réputation qu’un individu ordinaire peut se construire sur une durée de temps raisonnable.

    En plus des produits trop gourmands en ressources ou d’une complexité trop importante, on compte d’autres biens rares par essence comme les reliques de la Terre et les objets fabriqués main.

    Si de parfaites reproductions de tout ce que l’on pouvait trouver sur Terre, de Mona Lisa à une marguerite séchée, sont exceptionnellement faciles à obtenir, les véritables reliques matérielles de la Terre sont des objets extrêmement prisés.

    La grande majorité des réfugiés n’a rien pu emmener avec elle, mais presque tous aimeraient posséder un souvenir de la Terre.

    Une simple fleur séchée, une pièce de monnaie, ou un caillou issu de la Terre peuvent être échangés contre presque n’importe quel morphe ou autre production dont la conception est d’une difficulté modérée.

    Les vrais artefacts historiques, comme le chapeau ou l’autographe d’une célébrité, ont plus de valeur encore, au même titre que l’original d’une oeuvre d’art attribuée à un artiste renommé.

    Il y a deux ans de cela, l’un des trois derniers tableaux restants de Léonard de Vinci fut échangé contre un grand vaisseau spatial tout équipé, et un petit morceau de la Cloche de la Liberté fut échangé contre un morphe taillé sur mesure et une villa d’un hectare entièrement meublée dans l’un des habitats les plus prospères en orbite autour de Saturne.

    Même s’ils sont beaucoup moins onéreux que les reliques de la Terre, les biens fabriqués main coûtent également des prix élevés et sont très en vogue parmi les plus riches.

    Si peu de gens peuvent faire la différence entre un très bon vin conçu à partir des vignes martiennes et une simple imitation de ce même vin que l’on aura produite dans une corne d’abondance normale, certains connaisseurs affirment pouvoir sentir la différence.

    Il y a aussi beaucoup de prestige à gagner en servant des aliments que l’on a cultivé soi-même.

    En conséquence, même si n’importe qui peut s’offrir et boire du vin nanoproduit, le vin réalisé de manière traditionnelle est une denrée rare que seules quelques personnes peuvent savourer, ce qui explique son prix relativement élevé.

    Dans la plupart des cas, si les produits de fabrication traditionnelle sont si chers, c’est en raison de leur rareté et parce que beaucoup apprécient le statut que l’on gagne à utiliser ou posséder de telles choses.

    Trois éléments particulièrement rares, et donc très précieux, sont à noter : l’espace vital, le travail accompli avec talent par un être doué de conscience, et la nouveauté.

    La majorité de l’humanité vit dans des logements de taille standard (en moyenne entre cent mètres cubes, dans les habitats les plus petits et les plus pauvres, et deux cents mètres cubes dans les habitats riches et prospères). Puisqu’il faut produire chaque mètre cube d’un habitat et que les processus de fabrication et d’agrandissement d’un habitat sont loin d’être simples, l’espace vaut de l’or.

    La seule exception dans ce domaine concerne Europe et Mars où, dès lors que l’on occupe un morphe adapté, on peut vivre sans passer par des systèmes de survie sophistiqués et sans craindre les dangers du vide au-delà de chaque mur extérieur.

    De ce fait, être propriétaire d’un grand espace de vie au sein d’un habitat vaut énormément, et posséder une villa ou un astéroïde privé est un luxe que seuls les individus bénéficiant des plus hautes réputations peuvent s’offrir.

    Si le travail est dans l’ensemble assez mal payé, entre autres à cause des masses d’infugiés contraints à vendre leurs services ou à servir comme esclaves pour obtenir un morphe et un espace de vie, le travail qualifié paye en revanche beaucoup mieux.

    Acheter un morphe de conception unique créé par un biogénéticien qualifié, cela peut vous coûter autant qu’un petit vaisseau spatial si le morphe demandé s’écarte suffisamment du modèle classique. Et cela vaut aussi pour les vêtements dessinés sur mesure ou, par exemple, pour les objets technologiques complexes quand ils sont conçus en vue d’un usage (ou d’un usager) spécifique.

    Le coût réel de fabrication de ces éléments n’est pas plus élevé que pour d’autres objets, mais le temps et les efforts nécessaires pour conceptualiser ces produits justifient leurs prix élevés.

    L’ultime denrée rare et précieuse est la nouveauté.

    S’il est à la portée de n’importe qui de boire un bon vin ou de porter toute une variété de vêtements de créateurs, la rareté de certains produits est délibérément maintenue.

    La mode dernier cri, les nouveautés musicales, et même les encas gourmands de luxe (connus pour leurs designs exclusifs et audacieux), sont difficiles à se procurer tant que leurs schémas techniques de production restent encryptés et qu’ils sont impossibles à copier.

    Les protections anti-copie utilisées sur les schémas techniques des nouveautés expirent automatiquement au bout de trois ans au maximum, et la plupart des habitats réduisent ce délai à un an.

    En outre, ces protections anti-copie ne sont jamais complètement parfaites ; quelqu’un finit toujours par créer des versions pirates des nouveaux produits après deux à six mois.

    Mais entre le moment où sont conçus les modèles et le moment où on parvient à les pirater, les articles ne sont disponibles que pour ceux qui en ont les moyens et sont prêts à y mettre le prix.

    Les nouveaux modèles les plus populaires rapportent beaucoup à la nouvelle économie et nombre de transhumains gagnent leur vie en concevant et en mettant sur le marché de tels modèles.


    L'économie et les infomorphes réfugiés


    Durant la dernière phase de la Chute et l’évacuation de la Terre, plus de quatre cent millions de réfugiés ont été téléchargés et ego-transmis vers des bases de données orbitales.

    De là, les infomorphes réfugiés ont été transférés vers des bases de données à travers tout le système solaire.

    Contraints à fuir la Terre sans aucune possession, laissant même leur corps derrière eux, ils sont devenus des infomorphes, sans rien de plus que leur mémoire et leur esprit – le groupe de réfugiés le plus démuni que l’histoire de l’humanité ait jamais connu.

    Au cours des années qui suivirent la Chute, un grand nombre de ces infugiés ont été ré-enveloppés.

    Ceux qui présentaient des compétences recherchées furent les premiers à récupérer un morphe, suivis par ceux qui avaient des amis et des relations vivant déjà en orbite et pouvant prendre à leur charge la morphose.

    Ces deux groupes ne représentaient que la moitié des réfugiés.

    Les autres se sont retrouvés dans une situation beaucoup plus compliquée.

    N’ayant aucun contact personnel ou ne possédant aucune compétence essentielle, ils n’avaient personne pour leur venir en aide.

    Pendant les premières années, beaucoup de ces infugiés ont signé des contrats qui leur promettaient, en échange de travail et d’autres services, une morphose et la garantie d’une certaine forme de revenu, de quoi pouvoir vivre.

    À cause de la pénurie de travail qui accompagna les cinq premières années post-Chute, seuls 30% de ces réfugiés parvinrent à récupérer un morphe (en règle générale, des synthomorphes bon marché).

    Ces travailleurs asservis accomplissaient toutes sortes de tâches dangereuses : depuis les opérations de récupération dans les habitats ruinés en quête d’appareils utiles, jusqu’aux travaux de regroupement d’astéroïdes en passant par l’exploitation minière.

    D’autres devinrent domestiques ou gardes du corps au service des plus riches, ou assurèrent des services douteux pour le compte de syndicats criminels.

    La majorité prit des boulots dans la construction orbitale, participant ainsi à la construction de nouveaux habitats qui finiraient peut-être par devenir leur foyer.

    Certains infugiés s’installèrent dans des secteurs tels que l’exploitation et la recherche de données, le contrôle et la surveillance d’usines automatisées, et d’autres boulots réalisables par des infomorphes.

    Après la Chute, les infomorphes furent largement utilisés pour reprendre les tâches jusque-là gérées par des IAG, les transhumains préférant l’un des leurs et ne faisant plus confiance aux IA.

    Malheureusement, certains infomorphes réfugiés passèrent des marchés malheureux et découvrirent après des années de travail que leurs employeurs trouvaient toujours des moyens pour repousser ou réduire le paiement promis, ou pire, mettaient les voiles sans tenir les promesses qu’ils avaient faites.

    Pour ces raisons, un peu plus de 20% des réfugiés infomorphes d’origine demeurent encore aujourd’hui des infomorphes : certains par choix, mais la plupart d’entre eux parce qu’ils n’ont pas pu réunir les moyens de se faire ré-envelopper ou sont encore engagés dans de longs contrats afin d’obtenir ce droit.

    Le problème posé par ces infomorphes va au-delà de la simple nécessité de fournir un nouveau corps dans lequel les ré-envelopper : les êtres vivants ont besoin d’espace vital et de ressources constantes de consommables. Pour cette raison, beaucoup d’infugiés ont été ré-enveloppés dans des coquilles synthétiques et sont logés dans des environnements inhospitaliers pour les biomorphes, comme les zones à découvert des aérostats vénusiens.
    L’espace étant limité, la liste d’attente des infugiés cherchant un habitat qu’ils pourraient appeler leur foyer est très longue.

    Les hypercorps et le Consortium Planétaire ont été prompts à utiliser cette immense force de travail mise à disposition, particulièrement sur Mars.
    Mars possède de vastes espaces ouverts, de grandes quantités de ressources et un environnement presque habitable au sein duquel des morphes adaptés à ce terrain, comme les oxydés, ne sont pas chers à produire.

    De ce fait, le Consortium Planétaire est responsable de l’emploi de presque la moitié des infomorphes réfugiés restants.

    Au cours de la décennie passée, la grande majorité des infomorphes réfugiés qui souhaitaient obtenir un corps a considéré que s’engager comme esclave volontaire au service du Consortium Planétaire, ou d’une hypercorp associée à la terraformation de Mars, représentait la meilleure solution pour trouver à la fois un morphe et un logement, les deux commodités étant assurées à l’issue du contrat.

    Mais le travail demandé sur place est particulièrement difficile et les contrats de servitude sont en général assez longs.

    Le Consortium Planétaire est également doué quand il s’agit d’ajouter des charges prolongeant la période de servitude – si la plupart des esclaves volontaires s’engagent pour des contrats de cinq à vingt ans, ils durent en réalité entre huit et vingt-cinq ans, et certains plus longtemps encore.
    Cette population importante d’infomorphes asservis sur Mars – dont beaucoup sont libres et ré-enveloppés à présent – est devenue une faction à part entière adhérant à la nature sauvage de Mars et de ses campagnes et dédaignant les dômes hypercorps.

    Se faisant appeler les Barsoomiens, en référence à une vieille fiction de l’époque terrienne, cette classe inférieure pleine de ressentiment irrite de plus en plus le Consortium Planétaire.

    Même si la terraformation et l’agriculture sont hautement automatisées sur Mars, ces deux activités restent fastidieuses et physiquement éprouvantes.
    Les asservis assignés à ces tâches étant souvent envoyés dans les régions les plus touchées par la Chute, ils doivent parfois faire face à des attaques de formes de vie que les Titans ont fait muter, à des nuées de guerre nanotech et à d’autres technologies exotiques de ce genre, c’est-à-dire dangereuses et toujours actives.

    Ces employés ne sont évidemment pas tenus pour responsables des dommages subis par leur morphe devant de tels dangers, pas plus qu’en cas de destruction de leur enveloppe, mais souffrir d’une mort (même temporaire) dans de telles circonstances est une expérience extrêmement traumatisante.

    D’autres réfugiés profitent de leur vie en tant qu’infomorphes, s’épanouissant dans des simulespaces complexes ou vivant tout simplement leur vie virtuelle. Certains ont trouvé un travail pour se payer une émission d’ego à l’autre bout du système solaire.

    Dix ans après la Chute, la culture infomorphe est en plein essor.

    Si des données exactes sont difficiles à définir, beaucoup de chercheurs estiment qu’au moins un tiers de la population d’infomorphes réfugiés ne projette pas de s’envelopper dans un morphe, profitant plutôt des libertés qu’offre l’existence virtuelle.

    Dans le système extérieur en particulier, ces infomorphes sont de plus en plus impliqués dans la vie politique des habitats ; de nombreux habitats ont d’ailleurs déjà des infomorphes pour responsables dans leurs gouvernements.

    L’ensemble des chercheurs prévoit que la culture infomorphe ne cessera de s’écarter des cultures issues du monde matériel au fil du temps.


    Les masses métalliques


    Avec autant d’infugiés pour faire l’acquisition de coquilles de métal bon marché – en particulier des châssis et des synthétiques – et n’ayant pas les moyens de s’offrir mieux, l’usage des synthomorphes est devenu associé à la pauvreté dans tout le système solaire.

    Parmi les pauvres, la plus basse strate, que l’on désigne souvent comme les « masses métalliques », représente un sixième de la population transhumaine.

    La majorité de ces individus aimerait pouvoir se procurer un biomorphe, même un simple épisseur ou juste une cosse ouvrière.

    Et du seul fait de leur existence, la plupart des synthomorphes sont aujourd’hui considérés avec répugnance, surtout dans les sphères supérieures de l’élite sociale.

    Même les individus pourvus de morphes synthétiques couteux, ravissants et taillés sur mesure, équipés de toutes les dernières augmentations, sont regardés avec dédain, comme des excentriques manquant de goût.

    La stigmatisation sociale des synthomorphes est de plus renforcée par la peur de voir, en cas de nouvelle attaque des Titans, ces coquilles robotisées devenir une redoutable armée sous le contrôle de l’ennemi.

    Cette peur a conduit certains habitats à mener une politique de ségrégation active à l’encontre des populations synthomorphes, un procédé rationnalisé par le fait que les synthomorphes peuvent aisément vivre dans les portions non-chauffées et non-pressurisées de différents habitats.

    Cette ségrégation, ajoutée à la stigmatisation sociale, a favorisé la naissance d’une culture synthomorphe émergente.

    Il existe déjà de nombreux habitats où tous les occupants sont enveloppés dans des coquilles synthétiques et où les systèmes de survie conventionnels ne sont là que pour les quelques visiteurs équipés de biomorphes.



    ÉCONOMIE

      La date/heure actuelle est Ven 17 Mai - 14:06