ECLIPSE PHASE, un jeu de Posthuman Studios

Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
ECLIPSE PHASE, un jeu de Posthuman Studios

Forum destiné à faciliter les échanges et l'accès aux infos pour nos tables de jeu de rôle

Le deal à ne pas rater :
Bon plan achat en duo : 2ème robot cuiseur Moulinex Companion ...
600 €
Voir le deal

    Maintenir la Paix

    Nerazim Pal'xā
    Nerazim Pal'xā
    Admin


    Ping : 236
    Messages : 59
    Date d'inscription : 05/03/2016

    Maintenir la Paix Empty Maintenir la Paix

    Message par Nerazim Pal'xā Lun 14 Mar - 16:13

    MAINTENIR LA PAIX


    Chaque habitat est responsable de ses propres affaires internes.

    En conséquence, la manière de concevoir la justice varie grandement entre les états policiers totalitaires de la Junte Jovienne, les cours judiciaires des marchés libres extropiens de la Ceinture, ou encore dans les programmes de justice communautaire des anarchistes installés au-delà de Saturne.

    Les voyageurs sont fortement encouragés à s’informer sur les législations et politiques en vigueur au sein des stations visitées afin d’éviter tout incident malencontreux.

    Heureusement, les muses se tiennent particulièrement bien informées quant aux conditions et lois locales de façon à pouvoir alerter leur utilisateur avant qu’il ne s’aventure par mégarde dans quelque territoire flirtant avec les frontières de la légalité ou les enfreignant ouvertement.

    Dans le système intérieur, la justice et les forces de l’ordre ont tendance à être assez uniformes et paraissent plutôt familiers aux personnes ayant vécues sur Terre avant la Chute, à l’époque où la plupart des nations partageaient des systèmes de justice relativement similaires.

    À travers le système solaire, quelques normes et lois standards peuvent être identifiées.

    Bien que les lois locales diffèrent parfois d’un endroit à l’autre, on respecte globalement l’idée que les lois idéologiques et religieuses d’un habitat ne s’appliquent qu’à ses résidents. Un étranger en visite qui enfreint ces règlements ou d’autres lois mineures est simplement renvoyé chez lui et interdit de séjour.

    Le principe même consistant à s’appuyer sur des preuves pour mener les enquêtes criminelles est également quelque chose de très commun.

    La technologie médicolégale moderne permet de collecter et d’analyser l’ADN et d’autres preuves physiques de manière exceptionnellement simple et rapide.

    De plus, presque tous les habitats étant équipés de systèmes de surveillance pour couvrir leurs lieux publics, toute infraction commise sur la place publique peut être soigneusement analysée.

    En ce qui concerne le respect de la vie privé, les standards changent tellement d’un habitat à l’autre qu’en cas d’enquête criminelle ou de situation d’urgence, les autorités de certaines colonies pourront accéder à tous les enregistrements détaillés des évènements survenus n’importe où au sein de l’habitat, y compris via des capteurs privés, quand ailleurs nul n’y aura accès.

    Sur certaines stations, les agents des forces de l’ordre ont le pouvoir de contraindre quiconque était présent lors d’un crime présumé à remettre le téléchargement de leurs expériences sensorielles à l’heure du crime. Même s’il est possible de modifier ses souvenirs, les divergences émergeant de la comparaison entre différents enregistrements sensoriels sont simplement une forme de preuve supplémentaire.

    Exiger le téléchargement des données sensoriels des témoins et suspects d’un crime est une pratique courante dans les habitats contrôlés par le Consortium Planétaire, la République Jovienne et les hypercorps.

    Dans la plupart des habitats du système extérieur, les forces de l’ordre ne bénéficient d’aucun accès à ces données et ne peuvent exiger ces enregistrements sensoriels que pour des criminels déjà accusés de crimes graves.

    La criminalistique moderne est à ce point avancée qu’une étude attentive des personnes et des lieux suffit souvent à déterminer la nature d’un crime et à en identifier les auteurs, le tout avec une relative facilité.

    En principe, on ne décide pas de l’innocence ou de la culpabilité de quelqu’un en s’appuyant sur de simples présomptions, des preuves indirectes, des dépositions de témoins ou d’autres formes de preuves auxquelles on sait ne pas pouvoir se fier absolument, même s’il était de coutume d’y faire appel au cours des siècles passés.

    Le meilleur moyen de ne pas se faire condamner est d’empêcher la découverte du crime et de s’assurer que personne ne vous suspecte.

    Lorsque qu’une personne responsable d’un crime passe au rang des suspects, les chances qu’il échappe aux agents du maintien de l’ordre ou que ceux-ci ne découvrent pas de preuves solides le reliant au crime s’amenuisent drastiquement.

    En revanche, s’il n’existe aucune preuve sérieuse pour relier le coupable à son crime, celui-ci a de vraies chances de s’en tirer.


    Les forces de l'Ordre


    Dans le système solaire, les forces de maintien de l’ordre représentent un large patchwork de juridictions indépendantes parfois liées par différents traités.

    La plupart des habitats ont signé le Traité de Sécurité Unique qui exige l’extradition ou le jugement sur site des criminels accusés de crimes particulièrement graves, comme la tentative de destruction d’un habitat, l’utilisation d’infoware incapacitant (comme les piratages Basilics) ou l’apport d’un soutien aux agents des Titans dans leurs plans de prise de contrôle ou de destruction d’habitats.

    Seule la Junte Jovienne et quelques habitats particulièrement antisociaux ou anarchistes ont refusé d’adhérer à ce traité, mais beaucoup d’habitats du système extérieur se réservent le droit de juger les contrevenants relevant d’un autre habitat plutôt que de les extrader.

    En outre, la majorité des habitats impose la présentation d’une quantité non-négligeable de preuves avant de se préparer à l’extradition d’un de ses résidents.

    En dehors du Traité de Sécurité Unique, rien ne ressemble de près ou de loin à un code de justice uniforme, et aucune force de police n’est largement reconnue. En lieu et place, chaque habitat ou ensemble d’habitats possède son propre code de loi ainsi que ses propres forces de l’ordre.

    En général, le maintien de l’ordre est une profession d’état honorable et respectée, mais il arrive que certains habitats n’aient d’autre choix que de faire appel à des agences de sécurité privées n’assurant que la protection de ceux qui souscrivent à leurs services.

    Parmi les états des anarchistes et écumeurs, les habitants sont en grande partie responsables de leur propre protection, ce qui signifie qu’ils sont parfois obligés de sortir armés (en fonction des conditions locales propres à chacun de ces habitats).

    Sur certaines stations, le mieux que la victime d’un crime puisse faire est de traquer elle-même son agresseur ou de coller une prime sur sa tête.
    Sur d’autres, il existe des procédures, pour la résolution de problèmes collectifs ou communautaires, qui impliquent souvent de réunir un groupe spécial de pairs chargés d’évaluer la situation, de délivrer un jugement impartial et, parfois, d’entamer une action collective.

    Les seules forces de l’ordre largement acceptées, parmi celles qui s’évertuent à faire respecter les juridictions à travers le système solaire, sont les enquêteurs agréés et les consultants en sécurité de compagnies telles que Medusan Shield ou Action Directe.

    Ces deux organisations sont sous contrat avec différentes hypercorps et stations du système intérieur et leur procurent des services de sécurité.
    Cependant, dans le système extérieur et dans les régions non-contrôlées (de près ou de loin) par les hypercorps, le statut de ces officiers se révèle bien plus précaire. Dans les habitats n’étant pas sous contrat avec ces organismes, le meilleur statut auquel peuvent prétendre ces agents est celui de chasseur de prime.

    À cause des nombreuses histoires dévoilant leurs excès dans le système intérieur, beaucoup de colonies désapprouvent les chasseurs de prime free-lance (qu’elles désignent souvent sous le titre de chasseurs d’ego), allant parfois jusqu’à les bannir. D’autres autorisent les agents agréés des hypercorps de sécurité à intervenir comme chasseurs d’ego, mais leur interdisent d’extrader ou d’arrêter et punir eux-mêmes les criminels poursuivis.

    Les agents sont alors tenus de remettre toutes les preuves à charge afin que le système judiciaire de l’habitat concerné engage le procès, procès au terme duquella personne incriminée pourra être placée en détention sous la responsabilité de l’agent qui l’aura traquée.

    Les officiers responsable du maintien de l’ordre rencontrent des difficultés similaires lorsqu’ils tentent d’appréhender un suspect ayant fui un habitat pour un autre.

    Dans le système extérieur, les habitats étroitement alliés accordent généralement aux agents de l’ordre en visite tout les pouvoirs judiciaires (ou une partie) dont ils jouissent chez eux.

    Une multitude de petits organismes de sécurité privés travaillent en étroite collaboration avec les forces de l’ordre locales afin d’assurer la sécurité inter-habitats aussi entre habitats n’étant pas étroitement alliés.

    Les membres de ces organismes essayent de maintenir un niveau de réputation suffisamment élevé pour gagner (ou conserver) le respect des habitats au sein desquels ils travaillent.

    Ils agissent en tant que chasseurs de prime aussi bien que comme enquêteurs objectifs dans les situations impliquant plusieurs habitats.

    Toutes ces sociétés de sécurité sont localisées dans le système extérieur et aucune d’elles n’a de juridiction pour exercer au-delà d’un rayon d’action assez limité, comme la Ceinture moyenne ou le système saturnien par exemple.

    Tout organisme de ce type cherchant à s’agrandir entre en compétition directe avec Medusan Shield et Action Directe, et se voit en conséquence racheté, dépouillé ou discrédité par l’une de ces corporations (voire par les deux).

    Il existe aussi de nombreux chasseurs de prime et enquêteurs privés, certains étant reconnus comme exceptionnellement fiables.

    D’autres sont réputés pour la souplesse excessive de leur sens éthique et de leur morale, plus particulièrement lorsque la rémunération suit en
    conséquence.

    Sur certaines des stations autonomistes et certains des vaisseaux écumeurs, ces contractuels peuvent être embauchés pour monter à bord et enlever ou exécuter un résident dès le moment où la personne ciblée a un niveau de réputation suffisamment bas.

    À l’opposé, les tentatives d’enlèvement ou d’assassinat de membres respectés de la communauté suscitent rapidement le courroux de l’habitat tout entier. Il arrive parfois que des organismes de sécurité privés ou à petite échelle issus du système extérieur poursuivent leurs cibles jusqu’à des habitats contrôlés par les hypercorps ou par le Consortium Planétaire : cela requiert alors des vérifications d’antécédents, des filtres de sécurité et, souvent, de coquettes sommes d’argent.


    Châtiment


    Au sein des colonies autonomistes, les peines habituelles pour les crimes, sauf pour les plus atroces (comme les meurtres de masse, la destruction d’habitat, la tentative de création d’IA germes et autres actes similaires), consistent en l’exil forcé ou au dédommagement de la victime via des biens (ou travaux) d’une valeur correspondant aux dommages subis.

    Dans les habitats anarchistes collectivistes, les comportements antisociaux entraînent généralement des expulsions ou des blâmes de réputation, mais les solutions impliquant de faire amende honorable (par des compensations ou d’autres moyens) sont souvent préférées aux peines standards pratiquées ailleurs.

    À l’autre bout du spectre, dans les habitats les plus violents et dénués de lois, les personnes accusées de crimes graves sont exécutées et voient toutes leurs sauvegardes connues détruites.

    Dans de nombreux autres habitats, les crimes les plus sérieux et les plus graves sont gérés en donnant le choix au criminel entre son téléchargement forcé dans un système informatique humainement conçu mais verrouillé, ou une modification de personnalité obligatoire – sous réserve que le criminel n’ait tout simplement pas été assassiné avant de passer en justice (ces meurtres étant généralement traités comme des cas de légitime défense).

    Les modifications de personnalité obligatoires sont limitées au minimum. En principe, l’édition de personnalité ne touche que le strict nécessaire pour empêcher le criminel de jamais perpétrer à nouveau de tels crimes.

    À l’extrême opposé, dans les habitats et colonies contrôlés par le Consortium Planétaire, les peines vont de l’amende, payée en monnaie ou en travaux, à l’asservissement non-volontaire pour des périodes allant de quelques mois à plusieurs années.

    Les crimes violents, en particulier lorsqu’ils menacent d’importants employés hypercorps ou l’habitat tout entier, sont punis ici aussi par des modifications de personnalité. Ces modifications incluent souvent la création d’un profond sentiment de loyauté et un fort désir d’obéissance aux hypercorps.

    Les peines sont plus lourdes encore au sein de la République Jovienne où l’exécution définitive et la destruction de toutes les sauvegardes du criminel représentent le châtiment normal pour les crimes graves perpétrés à l’encontre de dirigeants ou d’importants groupes de population.

    Les dirigeants de la République étant de farouches bioconservateurs, l’édition mémorielle et le téléchargement forcé sont rarement employés.
    L’asservissement forcé est en revanche monnaie courante, ainsi que des formes plus classiques d’emprisonnement. La République est l’un des derniers endroits du système solaire à posséder des prisons physiques.

    L’immense majorité des autres habitats se situe à mi-chemin de ces extrêmes.

    Les peines encourues pour les crimes non-violents consistent en des remboursements imposés que le contrevenant doit verser à sa (ou ses) victime(s) sous peine de sanctions plus sévères.

    Le remboursement ne se fait pas par asservissement, le coupable doit en général travailler au service de sa victime de cinq à vingt heures par semaine, jusqu’à ce que le crime ait été dûment remboursé. En principe, le remboursement équivaut à deux ou trois fois la valeur des biens ou services dont a été privée la victime.



    POLITIQUE ET POUVOIR

      La date/heure actuelle est Ven 17 Mai - 13:17