les IA

Le terme d’IA est utilisé pour désigner les IA limitées et spécialisées.
Ces esprits numériques sont des programmes experts aux capacités de traitement de données égalant, voire surpassant, celles de l’esprit transhumain. 

Même si ces IA sont pourvues d’une matrice de personnalité les dotant d’une identité et d’un caractère propres, même si elles sont (généralement) douées de sensibilité et d’une conscience d’ellesmêmes,
leur complexité et leurs facultés globales sont limitées.

Les compétences programmées des IA sont en général limitées à un spectre très spécifique de capacités et alignées sur une fonction définie, comme piloter un véhicule, faciliter les recherches sur la Toile ou coordonner les fonctions d’un sous-système d’habitat. 

En réalité, certaines de ces IA peuvent tout juste être considérées comme des êtres doués de conscience, et leur programmation émotionnelle est souvent extrêmement limitée, voire inexistante.

Les IA sont pourvues d’un certain nombre de sécurités intégrées et de limitations programmées. Elles doivent répondre et obéir aux instructions des utilisateurs autorisés, dans la limite de leurs paramètres de fonctionnement standards, et doivent également obéir à la loi (dans le système intérieur en tout cas). 

Même si elles n’ont pas d’intérêts personnels ou d’esprit d’initiative,
elles sont dotées d’une forme d’empathie limitée et peuvent être programmées pour anticiper les besoins et désirs de leur utilisateur afin d’agir en son nom de manière préventive.
 
Mais la chose la plus importante est peut-être le fait que leur programmation psychologique s’appuie spécifiquement sur les modes de pensée universels de l’être humain et sur la compréhension et le soutien des objectifs et des intérêts transhumains. 

Cela s’intègre dans une plus large initiative visant à créer des IA dites « amicales », programmées pour éprouver de la compassion à l’égard de la transhumanité et de toute forme de vie, et pour chercher à agir dans leurs intérêts. 

Dans la plupart des sociétés, les IA de base sont considérées comme des « choses », des objets que l’on possède, plutôt que comme des personnes, et elles ne se voient accorder aucun droit particulier.

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